Aujourd’hui les entreprises n’ont pas l’obligation d’afficher le salaire dans les offres d’emploi. Mais tout va changer en raison d’une directive européenne. Un document du ministère du Travail établi le 21 mai 2025 donne des indications sur les changements envisagés.
potentiel des informations sur la rémunération initiale ou la fourchette de rémunération initiale. Il doit aussi recevoir les informations sur les dispositions pertinentes de la convention collective appliquées par l’employeur en rapport avec le poste.
Ces informations sont communiquées de manière à garantir une négociation éclairée et transparente en matière de rémunération.
La directive précise qu’elles peuvent être diffusées par exemple dans une offre d’emploi, avant l’entretien d’embauche ou d’une autre manière.
Important : l’information concerne le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimal et tout autre avantage, payés directement ou indirectement, en espèces ou en nature.
La directive prévoit à l’inverse que l’employeur ne peut pas demander à un candidat son historique de rémunération sur son poste actuel ou un poste antérieur. C’est déjà la position adoptée par la CNIL qui considère que l’employeur ne peut pas demander cette information à un candidat mais qu’il peut de sa propre initiative en parler pour justifier ses prétentions salariales.
Les travailleurs auront aussi le droit de demander et de recevoir par écrit, des informations sur leur niveau de rémunération individuel et sur les niveaux de rémunération moyens, ventilées par sexe, pour les catégories de travailleurs accomplissant le même travail qu’eux ou un travail de même valeur que le leur. L’employeur devra aussi :
Il s’agit d’une directive européenne qui doit maintenant être transposée en droit français. Cela doit être fait au plus tard le 7 juin 2026. Un premier texte a été présenté aux partenaires sociaux le 21 mai 2025 (voir notre article Index égalité professionnelle et transparence des salaires : ce qui va changer). Il prévoit :
Des temps de concertation sont prévus jusqu’en septembre 2025. Le ministère du Travail préparera un support détaillé comme base de discussion avant chaque réunion et un projet de texte sera élaboré courant juillet.
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