Bienvenue dans notre guide pratique complet sur le délit d'entrave au Comité social et économique (CSE) !
Vous êtes sur le point de découvrir tous les aspects essentiels de cette infraction majeure en droit du travail.
🚦 Saviez-vous que le délit d'entrave au CSE est une infraction spécifique définie par les articles L. 2314-1 à L. 2314-9 du Code du travail ?
Il s'agit d'une violation qui vise à empêcher le bon fonctionnement du CSE, à entraver la libre désignation de ses membres, ou à restreindre l'exercice de ses prérogatives légales. Comprendre les éléments constitutifs de cette infraction est essentiel pour identifier les comportements contraires à la loi et agir en conséquence.
Notre guide vous fournira les clés nécessaires pour reconnaître un délit d'entrave et vous aidera à naviguer à travers les différentes situations pouvant constituer cette infraction. 📜 De plus, nous vous fournirons des astuces pratiques pour faire valoir vos droits et réagir de manière intelligente. 🛡️💪
✅ Êtes-vous prêt(e) à plonger dans les arcanes du délit d'entrave au Comité social et économique (CSE) ? Alors, poursuivez votre lecture et approfondissez vos connaissances sur cette infraction majeure en droit du travail.
Depuis longtemps, en droit du travail, la législation a cherché à mettre en avant la responsabilité du dirigeant social, c’est-à-dire l’employeur. Le but est de permettre la protection 🛡️ des représentants du personnel dans l’exercice de leurs prérogatives de membres élus du CSE.
Ainsi, le délit d’entrave est défini comme une infraction spécifique qui punit toute action de l'employeur visant à entraver :
En d'autres termes, cette infraction peut être commise à l'encontre des délégués syndicaux, du CSE (Comité social et économique), du comité de groupe et du comité d'entreprise européen.
À noter 🚨 : le CSE est une instance représentative du personnel qui est mise en place lorsqu’il y a plus de 11 salariés pendant 12 mois consécutifs ⌛. Lorsqu’il y a plus de cinquante salariés, le CSE aura plus de prérogatives. Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site pour avoir des renseignements sur l’instauration de l’instance, l’élection et le budget 💪 !
En outre, dans le cadre du CSE, il s’agit de porter atteinte à l’action des représentants du personnel ou à leur désignation.
Pour établir le délit d'entrave, il est nécessaire de cumuler trois critères :
C’est un document qui sert de référence légale. Il détermine le texte à appliquer pour l'infraction en question.
Il s'agit d’un fait précis, ce dernier se caractérise notamment par des actes de commission, c’est-à-dire un acte positif, et des actes d’omission, qui consistent en une abstention, en une violation de l’obligation légale de faire. Effectivement, la diffusion de fausses informations constitue un exemple d'acte de commission qui peut entraver le fonctionnement du CSE. De même, l'abstention de verser le budget de fonctionnement au CSE est un exemple d'acte d'omission qui peut également constituer une entrave. Ces actions ou omissions intentionnelles peuvent compromettre le bon exercice des activités du CSE et sont considérées comme des formes d'entrave.
Il s’agit de déterminer si l’infraction était intentionnelle ou non. Lorsque le délit d'entrave est commis de manière volontaire, l'auteur s'expose à des sanctions plus sévères en raison de sa culpabilité et de la gravité de la faute.
Si cela peut vous aider, nous vous proposons un modèle d’attestation de témoignage à la constitution du délit d’entrave ! 😌
Il est précisé dans les articles articles L. 2314-1 à L. 2314-9 du Code du travail que l'entrave peut découler de divers obstacles à la création de l'institution, à la nomination de ses membres et à son bon fonctionnement, en particulier par la violation des dispositions légales concernant l'organisation des élections professionnelles.
Pour constituer l’infraction d’un délit d’entrave il faut nécessairement qu’une infraction soit caractérisée selon l’article 121-4 du Code pénal. Or, pour le CSE, la tentative n'est pas expressément visée par les textes. Il faut obligatoirement un fait punissable (acte volontaire, involontaire ou encore une omission)
⚠️ Pour le CSE, la tentative n'est pas expressément visée par les textes puisque la jurisprudence semble considérer que la tentative de délit d'entrave au fonctionnement du CSE ne peut être retenue.
Le délit d'entrave se réfère à toute action ou omission qui empêche le comité concerné de bénéficier :
À noter ✍️ : le délit d'entrave se matérialise sous plusieurs formes :
En principe, la responsabilité de la mise en place et du fonctionnement du CSE incombe à l'employeur. Ainsi, toute entrave, qu'elle soit le résultat de ses propres actions ou de celles de ses employés placés sous son autorité, lui est donc attribuable.
L’employeur est donc bien l’auteur du délit d’entrave !
À noter ✍️ : Sauf en cas de force majeure, l'employeur ne peut se décharger de ses responsabilités. Il ne peut pas invoquer les éléments suivants :
À noter ✍️ : Il est important de garder à l'esprit que le CSE est également responsable de ses actions, ce qui implique qu'il possède une personnalité morale.
Ainsi, beaucoup de personnes peuvent subir les conséquences de ce délit d’entrave, notamment :
Selon l’article L. 2317-1 du Code du travail, le délit d’entrave relatif au fonctionnement régulier du CSE est sanctionné par une amende de 7 500 €. 💰
Selon l’article L. 2317-1 du Code du travail, est puni d’un an d'emprisonnement et d'une amende de 7 500 € l'entrave à la constitution du comité et à la libre désignation de ses membres.
Si un employeur commet le délit d'entrave dans des situations telles que l'entrave :
Il encourt pour toutes ces situations une peine d'un an d'emprisonnement et une amende de 3 750 €. 💸
En cas de commission du délit d'entrave par une personne morale, le Code pénal prévoit des sanctions supplémentaires. Le montant de l'amende légale est alors cinq fois plus élevé que celui prévu pour une personne physique, conformément à l'article 131-38 du Code pénal.
En vertu de l'article 131-39 du Code pénal, la peine pour le délit d'entrave peut également être assortie des mesures suivantes :
Selon l’article 132-10 du Code pénal, la peine encourue en cas de récidive sera doublée d’une amende de 15 000€ pour les personnes physiques.
L’article 132-14 du Code pénal sanctionne doublement la récidive du délit d’entrave. Mais le montant de l'amende maximale encourue est alors de 37 500 € en récidive.
À noter ✍️ : Pour des raisons de prescription, la période pendant laquelle le délit d'entrave peut être poursuivi en justice est de trois ans à partir de la date à laquelle l'infraction a été commise.
L’employeur entrave l'exercice des droits du comité en empêchant leur mise en œuvre. Cette catégorie comprend des actions telles que restreindre la liberté de déplacement, entraver la communication avec les salariés, refuser la nomination d'un expert, et ainsi de suite.
À titre d’exemple :
L'employeur ne respecte pas les obligations que le Code du travail met à sa charge en matière de représentation du personnel.
À titre d’exemple :
Dans un premier temps, le CSE a la faculté d'intervenir auprès de l'employeur afin de lui demander de respecter les droits du CSE et de mettre immédiatement fin à toute entrave éventuelle.
La répression des délits nécessite l'engagement de poursuites pénales.
En d'autres termes, il incombe au procureur de la République de décider d'engager des poursuites pour un délit d'entrave.🧑⚖️
Cependant, la victime d'un délit d'entrave, en l'occurrence le comité, a la possibilité d'utiliser deux voies juridiques pour engager des actions à l'encontre de l'employeur :
Lorsqu'une infraction pénale est commise, il existe généralement deux voies principales pour rechercher justice : la voie pénale et la voie civile.
Dans la voie pénale, c'est l'État qui porte l'accusation et agit en tant que partie lésée au nom de la société. Dans la voie civile, ce sont les personnes physiques ou morales qui ont subi un préjudice direct et personnel en raison de l'infraction qui peuvent porter plainte pour obtenir réparation.
Ainsi, la plainte avec constitution de partie civile est utilisée lorsque la victime souhaite participer activement au procès pénal en tant que partie civile et demander des dommages-intérêts pour le préjudice subi
C’est une procédure qui permet à une victime d'une infraction pénale de saisir directement le tribunal correctionnel sans passer par le parquet (ministère public) et sans attendre que ce dernier décide d'engager des poursuites. Cela signifie que la victime peut directement assigner l'auteur présumé de l'infraction devant le tribunal.
Pour faire valoir ses droits, le CSE doit s’assurer de constituer un dossier complet permettant de constater le délit d’entrave.
Pour cela, il est possible de constater le délit d’entrave par des emails, des procès verbaux de réunion, des échanges téléphoniques, des courriers. 📲 📩
Dans un second temps, le CSE peut constater le délit d'entrave à l'aide de différentes démarches. ✅ :
Félicitations ! Grâce à votre juriste QIIRO, vous maîtrisez maintenant tous les aspects du délit d'entrave au CSE.
Notre guide complet vous a fourni toutes les informations essentielles pour comprendre et gérer ce sujet délicat au sein de votre entreprise. Des conséquences pour les salariés aux mesures à prendre pour assurer une transition en toute conformité, nous avons couvert tous les aspects importants.
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