Trouver un nouveau job pendant l’été peut avoir un impact sur le préavis de démission, si le salarié avait posé des congés. Voyons comment articuler préavis de démission et congés payés…
Une période de préavis doit être respectée en cas de rupture du contrat suite à une démission même s’il existe des exceptions (voir notre article Démissionner sans préavis : que risque le salarié ?).
En cas de démission, la durée du préavis est normalement déterminée par la convention collective ou un accord collectif ou un usage.
Mais si le contrat de travail prévoit des dispositions plus favorables et donc un préavis plus court, il faut l’appliquer.
Il faut distinguer 2 cas de figure.
Dans ce cas, le salarié a le droit de conserver ses congés mais le préavis est suspendu pendant la durée des congés payés et prolongé d’une durée équivalente.
Exemple : un salarié démissionne le lundi 4 août 2025 et doit respecter un préavis d’un mois. Il était en congé la semaine du 18 août. Son préavis sera prolongé d’une semaine.
Si l’employeur ne souhaite pas que le salarié effectue la fin du préavis après son retour de vacances, il doit lui verser une indemnité compensatrice de préavis pour la période non effectuée . Il est aussi possible de convenir d’un commun accord d’écourter le préavis auquel cas aucune indemnité n’est due.
Bon à savoir : annoncer sa démission en plein milieu de ses congés payés ne permet pas de faire courir le préavis. Il ne démarre qu’au retour de congés payés.
Pour des congés pris après la démission, le préavis n'est pas reporté. Le salarié et l’employeur peuvent toutefois se mettre d’accord pour reporter le terme du préavis ; sachant que l’employeur est libre d'accepter ou non les congés payés…
S’il reste des congés payés à prendre au jour du départ, le salarié démissionnaire recevra une indemnité compensatrice de congés payés.
Quid du cas de la fermeture d'une entreprise pour congé annuel ? Cela n'a pas pour effet de suspendre la durée du préavis.
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