Vos salariés vont pouvoir bénéficier d’une indemnisation plus longue du congé de proche aidant s’ils aident plusieurs personnes.
Tout salarié peut demander à prendre un congé de proche aidant pour s’occuper d’un proche (parent, enfant, personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables…).
En l’absence d’accord collectif, il doit vous adresser sa demande par tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (LRAR, mail, etc.) en précisant notamment quand il souhaite partir en congé. Il doit le faire au moins 1 mois avant la date de départ souhaitée sauf exceptions (exemple : une dégradation soudaine de l’état de santé).
Le salarié peut fractionner le congé. Il peut aussi se contenter de réduire son temps de travail.
Vous ne pouvez pas refuser ce congé si le salarié y a droit.
Il n’y pas de condition d’ancienneté à remplir pour avoir droit au congé de proche aidant.
A la fin du congé de proche aidant, vous devrez réintégrer le salarié dans son emploi ou un emploi similaire, assorti d'une rémunération au moins équivalente. Pensez aussi à lui proposer un entretien professionnel avant et après le congé (C. trav., art. L. 3142-23).
Vous n’avez pas à rémunérer le congé de proche aidant (sauf dispositions conventionnelles plus favorables). Mais le salarié peut bénéficier d’une aide de la CAF : l’allocation journalière de proche aidant (AJPA).
Bon à savoir : Au 1er janvier 2024, le montant de l’AJPA est de 64,54 € par journée.
Jusqu’à présent, l’AJPA était versée dans la limite de 66 jours sur toute la durée de la carrière professionnelle. Désormais cette limite de 66 jours va être renouvelable à chaque proche aidée sans pouvoir dépasser 264 jours sur l'ensemble de la carrière. Cela s’appliquera dès le 1er janvier 2025
Des questions sur le congé de proche aidant ? L’équipe Qiiro est à votre disposition.